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La raison pour laquelle les Japonais ont arrêté d'avoir des enfants

 

Pourquoi les Japonais ne font-ils plus d'enfants ?

Pour plusieurs raison:

La première est que leur société est très développée.

Plus une société est développée, moins élever un enfant y est "rentable".

Ainsi, pour nos ancêtre, un enfant pouvait rapidement servir "d'aide", pour les travaux agricole, ou pour s'occuper des bête. Ou même a une époque dans l'industrie (enfant taupe, Gabots,…). Le "retour sur investissement" etait rapide, et le nombre d'enfant lié a la richesse (il était même possible de les louer a la journée, comme dans la rome antique).

Dans une société très moderne, ce n'est plus la même chose.

Non seulement le travail des enfants y est interdit, mais pour qu'un enfant devienne un membre "pas trop mal situé" dans la société, il faudra beaucoup d'investissement. Beaucoup de dépenses, pas mal de soutien, de longues études (surtout dans les pays style Japon) pas toujours gratuites.

Si vous voulez en faire un membre de la classe moyenne, comptez 25 ans avant qu'il ne puisse s'occuper de vous. Sinon, et si votre gosse est débrouillard, cela vous demandera tout de même 16 ans d'investissement.

Oui, c'est cynique. Et je sais, la plupart des gens font ça pour le bonheur d'être parent, toussa. Mais voila, même inconsciement, les futur parents prennent en compte le budget. Un enfant qui fournira un gain financier sera plus tentant a faire qu'un enfant qui représentera une perte financière.

Selon une étude, elever un enfant dans la région de Tokyo couterait en moyenne 498 714.3€

Oui, un demi-millions. Après évidement c'est probablement moins cher a la campagne, mais cela vous donne une idée. Beaucoup de couple n'ont pas l'argent pour un enfant. Et pour maintenir une bonne natalité au japon, il en faudrait un peu plus de 2 par couples. Vous en connaissez beaucoup des couples de millionnaires?

La seconde (et la plus longue), c'est la nature des relations de couple au Japon.

Le Japon est quelque part resté bloqué entre tradition et modernité.

Aujourd'hui, les femmes y travaillent, tout comme les hommes.

Cependant, le principe qu'une femme doit chercher un homme gagnant plus qu'elles est encore très présent (encore plus qu'en Europe, beaucoup plus qu'en Europe). On reste encore dans le mythe du salary men.

Et on retrouve alors au Japon le même problème qu'en Corée du Sud. Si les femmes ont au moins un emploi moyen (en terme de salaire et de position sociale), et qu'elles recherchent l'echelon au dessus, le seul accès aux relations de couples pour les hommes est d'atteindre la classe supérieure. Inutile de préciser que la plupart n'en sont pas capable.

Surtout que la crise économique dont souffre le Japon, et les scandales liés au monde du travail pousse de plus en plus de jeunes a jouer les freeters. Catégorie généralement rejettée sur le plan des relations romantiques.

Le soucis est que la ou la Corée du sud est "relativement" ouverte (notez bien les guillemets, parce que par rapport a la France elle n'est pas ouverte du tout) sur les relations hors couple, ce n'est pas le cas du Japon. Ainsi si 20% des hommes adultes coréens sont vierges, cela concerne 40% des homme adulte Japonais (et 28% après 30 ans).

Enfin le système de seduction japonais reste très complexe, trop codé, trop rigide ou tabou. Ce qui peut amener des hommes n'ayant jamais approché une femme…de ne jamais faire de première tentative.

La pression professionnelle doublée a la solitude affective et sexuelle, le lien entre les deux, et la complexité d'une potentielle tentative, pousse de plus d'hommes a devenir ce qui est appelé la bas des hommes herbivores.

Basiquement ils laissent tomber ET les femmes, ET la compétition professionnelle.

Un autre phénomène touchant le japon est celui des "célibataire parasites" (en gros les + de 25 ans vivants chez leur parent, ceux qu'en France on appelle Tanguy), probablement lié au prix des loyers, et du coup de la vie en général. Cela ne facilite pas vraiment les relations intimes.

En bref, l'argent et le mariage y sont trop lié, les exigences par rapport a cet argent trop fortes, et les Japonais trop pauvres ou trop peu investis a ce niveau trop nombreux.

Sans oublier la pression sociale qui, plutot qu'aider les chômeurs et ceux qui galèrent, les poussent a s'isoler de la société, devenant des hikikomori (1 millions de personnes sont considérées comme l'étant déja, 1,55 millions etant sur le point de le devenir). La majorité sont de sexe masculin et ont moins de 35 ans.

Ainsi, les hommes de 15 - 35 ans, Hikkokomori ou sur le point de le devenir représentent ainsi près d'1 millions de personnes. Sur une population générale de 13.5 millions de membre, soit 7,4% de reclus ou qui le seront bientot chez les hommes jeunes. (l'étude date de 2016, il est possible que la situation ai empirée depuis).

Il ne faut pas oublier l'augmentation de l'âge du mariage. En 2016, l'âge moyen du mariage pour les femmes japonaise etait de 29,6 ans.

Or cet âge a également un lourd impact sur la fertilité. En moyenne une femme Japonaise a son premier enfant vers 31 ans.

Pour celles en ayant, le 2ème enfant arrive en moyenne vers 33 ans.

Le soucis est que la baisse de la natalité augmente le coût du vieillissement, subi par les jeunes générations. Qui ont donc tendance a attendre de plus en plus longtemps avant de se marier puis d'avoir leur premier enfant. Le soucis est que le cercle vicieux pousse les couple de plus en plus loin, et qu'il est de plus en plus difficile de reculer (si 31 ans n'est pas si vieux pour un enfant, quelques années de plus pourraient être problématiques).

Sans oublier que l'age augmente le risque de "problemes":

syndrome de down

Fausse couche

problème externes

Si la moyenne d'âge du premier enfant visait a reculer au dela de 35, cela pourrait représenter de gros problèmes pour la société japonaise.

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